Depuis l’arrivée de l’iPhone, voire même depuis le changement pour des processeurs INTEL, Apple fait petit à petit son chemin en entreprise. En effet, en cette ère de la mode du « Apportez vos appareils » (BOYD : bring your own device), nos employés qui utilisent des Mac à la maison nous harcèlent pour leur permettre de les intégrer au réseau de l’entreprise. Et bien, il n’y a pas de crainte à avoir, la cohabitation peut très bien se faire. D’ailleurs, malgré la dominance de Windows au niveau des parts de marché, il faut désormais accepter la nouvelle place occupée par les ordinateurs MAC.
Malgré que très peu de réseaux sont 100% Apple et que la vaste majorité est en Windows, nous pouvons maintenant mettre en place des réseaux hybrides. En effet, les serveurs Windows sont parfaits pour gérer les ressources réseau, s’assurer du respect des politiques corporatives de sécurité, etc. Tout cela est simple dans un environnement homogène, mais qu’arrive-t-il lorsque nous avons un parc hybride ? Peu de différences, en fait. Les postes clients MAC s’intègrent très facilement à un réseau « Active Directory » de Windows, on peut ainsi contrôler les accès aux partages des fichiers par les répertoires réseaux, l’accès aux imprimantes, etc. Que ce soit avec des services infonuagiques (Office 365, Google Apps ou autres) ou des services locaux comme « Microsoft Exchange », il n’y a aucune limite technologique, voire même de sécurité, à utiliser un ordinateur Apple comme poste client. Il existe également plusieurs outils pour mieux gérer les postes, que ce soit « Remote Desktop » sur MAC pour la gestion des postes clients, ou même « Centrify Mac Suite » pour l’intégration des MAC à l’ « active directory » et aux GPO (pour déploiements et applications des politiques). D’ailleurs, grâce à la disponibilité de tels outils, il devient même intéressant de profiter des avantages d’un environnement serveur Windows au sein d’un parc 100% MAC. Au final, du côté du poste client, c’est plus une question de choix personnel qu’une question technologique.
Il est d’ailleurs important de préciser qu’à composantes égales, on paie plus cher un ordinateur Apple MAC qu’un PC Windows, sans oublier que si l’on veut faire fonctionner Windows sur un MAC pour des raisons de disponibilité d’applications, voire même pour avoir le meilleur des deux mondes, il y a un coût important comme plus de mémoire vive, double coût de licences, etc.
« C’est plus une question de choix personnel qu’une question technologique. »
En conclusion, un outil est un outil et tous aiment utiliser les outils avec lesquels ils se sentent confortables. Ainsi, lorsqu’un employé est à l’aise avec ses outils, il est plus performant.
La beauté de l’arrivée du MAC en entreprise est que cela viendra ajouter une compétition à Windows et lorsqu’il y a compétition pour offrir les meilleurs outils, tout le monde en sort gagnant !