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PME et cybermenaces : il est minuit moins cinq

Posted by Rosemarie Labrecque & Jérôme Martel, BZ Inc. 17-03-2025 02:15 PM

Selon un sondage de KPMG, plus de 60% des PME québécoises ont été victimes de cyberattaques en un an. L’hameçonnage (phishing) reste la menace numéro un, suivi par l’usurpation d’identifiants, l’exploitation des failles de sécurité et le rançongiciel (ransomware), qui peut paralyser une entreprise en cryptant ses données. D’ailleurs, environ 67% des PME attaquées ont dû payer une rançon (KMPG, 2024). 

Outre les pertes financières directes, les entreprises peuvent subir des interruptions de leurs opérations, une perte de confiance de la part de leurs clients et partenaires, ainsi qu’une atteinte à leur réputation.

PME : une protection insuffisante face aux cybermenaces
Les PME et PMO sont des cibles de choix pour les cybercriminels, notamment à cause de ressources limitées. Souvent, leurs systèmes TI et TO sont obsolètes et l’absence de lignes directrices claires pour l’utilisation et la maintenance des outils technologiques accentue les risques. Enfin, seuls 38% des employés ont reçu une formation adéquate pour détecter et réagir aux attaques d’hameçonnage.

Trois axes pour une protection efficace
Bien que les technologies jouent un rôle crucial en cybersécurité, elles représentent un seul des trois axes cybernétiques. Pour se protéger et se préparer efficacement contre les cybermenaces, les PME doivent adopter une approche holistique de la cybersécurité, en travaillant sur trois axes :

  • Humains : accroître la sensibilité des employés avec des formations interactives et continues et des campagnes d’hameçonnage permet aux équipes de reconnaître les menaces et de réagir adéquatement aux tentatives d’intrusion. C’est essentiel pour renforcer la première ligne de défense.
  • Processus : élaborer des politiques et procédures personnalisées, tel qu’un plan d’intervention en cas d’incident, permet de réduire considérablement les délais de réponse en cas d’attaque (Oversoc, 2024). Pour renforcer l’efficacité, la mise en scène d’une salle de gestion de crise (War Room) limite les risques de désorganisation des équipes face à une cyberattaque ou un incident technologique.
  • Technologies : utiliser des outils tels que des pares-feux, des systèmes de détection d’intrusion, et des outils de surveillance en temps réel est essentiel pour détecter et prévenir les cyberattaques. L’intelligence artificielle intégrée peut également permettre d’améliorer l’analyse des comportements suspects et l’identification des menaces inconnues.

En 2025, la cybersécurité n’est plus une option, mais une nécessité. Pour survivre aux menaces grandissantes, les PME et PMO québécoises doivent intégrer une approche globale où chaque humain devient un acteur clé de la sécurité, mettre en place des processus robustes et investir dans des outils technologiques modernes et sécuritaires. Se protéger aujourd’hui, c’est assurer sa pérennité demain.

Rosemarie Labrecque & Jérôme Martel, BZ Inc..
https://bzinc.ca/